Personnellement, à force d’écouter VII je commençait à virer… Alors j’ai fait une compil des chansons les plus softs. Si vous n’avez pas trop la frousse, je vous invite maintenant à rentrer dans l’univers du rappeur français qui génère le plus de cauchemar dans l’hexagone !
LeBonSon.org (04/04/2014)
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Salut VII ! Alors premièrement pour nos lecteurs qui ne te connaissent pas forcément, est-ce que tu pourrais te présenter ?
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Comment te sens-tu à quelques jours de la sortie de ton 7ème album ?
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Pourquoi ce nom « Culte » ?
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Tu as clos ta trilogie Inferno l’année dernière avec « Mémoire d’outre tombe ». Quels sont les retours que tu as reçus à propos de ce triptyque ?
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D’où te vient ce concept de « rap film d’horreur » ?
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Comment se compose ton public ?
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Tu produis une bonne partie de tes titres. Où vas-tu piocher tes samples excepté dans les films d’horreur ?
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Qui pourra-t-on retrouver que ce soit aux prods ou derrière le micro ?
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N’as-tu jamais eu envie de collaborer avec des non-bordelais ?
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Pourquoi ce nom « VII » ?
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Tu dis venir du metal à la base. Comment en es-tu venu au rap ?
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Que réponds-tu à ceux qui te reprochent de tourner en rond ?
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De tous tes albums, s’il ne devait en rester qu’un ?
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Merci pour cette interview ! Un mot de la fin ?
- LIRE L’INTERVIEW…
Rapologique.com (23/06/2014)
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Peux-tu te présenter aux lectrices et lecteurs de Rapologique ?
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En lisant ta biographie, j’ai vu que tu avais déjà un long parcours dans le milieu du rap français, peux-tu nous faire un résumé de celui-ci ?
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J’ai découvert ta musique, ton univers, tes clips sur ta chaine You Tube et j’ai trouvé que tu avais un univers artistique totalement en décalage avec le rap français. Selon toi, qu’est-ce qui t’a donné envie de ramener un autre univers dans ce milieu ?
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Peux-tu nous faire une présentation de ton label « Rap and Revenge », et quels sont les rappeurs qui y sont ?
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Tu as sorti le 8 avril 2014, ton huitième album intitulé « Culte ». Peux-tu nous dire quel est le concept de celui-ci ? Quelles sont les personnes qui ont collaboré à la réalisation de ton album ?
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La cover de ton album « Culte » et celles de tes anciens albums sont, selon moi à l’antipode de ce qui se fait dans l’univers du rap français, qu’est-ce qui te motive en 2014 à travailler ton album jusqu’au moindre détail ?
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Cette cover est réalisée par le graphiste « Âme Graphic », peux-tu nous présenter son travail et nous décrire le processus de création de la pochette ?
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Le premier extrait de l’album qui a été dévoilé s’intitule « Pestilence », un titre sombre où tu décris des scènes macabres. Peux-tu nous expliquer le concept de ce morceau ?
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Le deuxième extrait de l’album qui a été dévoilé s’intitule « Monothéiste », un titre fort intéressant où tu donnes ton avis sur la religion, ce qui est très rare selon moi dans le rap français. Les premiers lyrics de la chanson annonce déjà la couleur pour la suite, je te cite : « Des superstitions vieilles de Mathusalem. On tue partout sur Terre pour des Jérusalem. Tenter de s’échapper d’un destin trop court. Vouloir s’émanciper de ce joug bien trop lourd. Je vois tous ces crédules brandir leur bouquin. Les sermons lamentables d’une Christine Boutin… ». Tes paroles sont très virulentes envers elles, penses-tu que toutes les religions sont synonymes d’enfermement et de prison mentale ?
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Le premier clip de l’album s’intitule « Rigor Mortis » (Rigidité Cadavérique) réalisé par « Âme graphique ». Le clip est vraiment bien réalisé, peux-tu nous expliquer le concept de celui-ci ?
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Dans la chanson, tu cites le réalisateur « Mario Bava », qui est le metteur en scène du film « Six femmes pour l’assassin », l’acte fondateur du giallo. Quels impacts a son univers sur ta musique et quel est ton films préféré de celui-ci?
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Dans cette chanson, il y a une punchline qui retient mon attention, c’est celle-ci : « Tous ces rappeurs serviles, domestiques à Skyrock, c’est l’histoire de l’âne, le bâton, la carotte. » Beaucoup de rappeurs reprochent à Skyrock et aux majors d’avoir travesti le vrai message du rap, qu’en penses-tu ?
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Le deuxième clip de ton album s’intitule « Temple » réalisé par Âme graphique, un clip et une chanson où tu rends hommage au « heavy metal ». C’est très rare dans le rap « français » de voir des rappeurs rendre hommage à cette musique. Pour toi, qu’est-ce que le métal t’a apporté dans l’écriture et la réalisation de tes différents albums et dans ta carrière ?
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Il y a eu de grandes collaborations entre des rappeurs et des artistes de la scène « métal », il y a eu la collaboration « Run Dmc » et « Aerosmith » sur le titre « Walk this way », « Linkin Park » et « Jay-Z » sur l’album « Collision Course ». J’aimerais savoir, si t’aimerais collaborer avec un groupe de métal et quel serait ce groupe ? Et pourquoi l’avoir choisi ?
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La chanson « Misanthropie » traite du sujet de la solitude, penses-tu être un ovni dans le milieu du rap français par rapport aux thématiques que tu abordes dans tes albums ?
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D’ailleurs, je trouve que ton univers se rapproche beaucoup des rappeurs français du label indépendant « Marvel records », je ne sais pas si tu les connais, mais penses-tu un jour collaborer avec eux ?
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Passons maintenant à la chanson « La maison près du cimetière » qui est un vibrant hommage au film du même nom réalisé par le réalisateur italien « Lucio Fulci ». Je trouve que cette chanson est vraiment très atmosphérique, d’ailleurs le beat est composé d’un sample de la chanson « I remember » de Walter Rizzati. Comment s’est faite la réalisation de ce morceau et en écrivant ce genre d’hommage, penses-tu que des jeunes auditeurs voudront découvrir le film grâce à ta chanson ?
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En écoutant la chanson « J’irai cracher sur vos tombes », on ressent de l’amertume envers les personnes n’ayant pas de valeurs et surtout on a l’impression que tu l’as écrite après avoir été trahi. Tu te lâches plus, c’est selon moi ton exutoire. Peux-tu nous expliquer comment s’est réalisée la conception de ce titre ?
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Dans tes différents albums, on ressent une grande influence du cinéma d’horreur des années 70-80, quel a été le film d’horreur qui t’a le plus influencé dans ton univers, mais aussi dans ton écriture ?
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J’ai écouté ton album plusieurs fois et ce qui m’a le plus choqué, c’est qu’il n’y a pas de featuring, pas de Littledemo, pas de Fayçal, pas de nouveau rappeur. Tu ne penses pas que ça donne un côté monotone à ton album de ne pas inclure des featurings ?
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D’ailleurs, dans une interview pour le blog « Leblogdegid », tu as dit, je te cite : « Que le rappeur Littledemo était le meilleur rappeur que tu as pu croiser… mais aujourd’hui tu le considères mort et enterré ». Je suis sûr que beaucoup de personnes qui écoutent tes disques, auraient aimé écouter un feat entre toi et lui sur cet album. Qu’est-ce qui t’a le plus déçu chez lui et pourra-t-on un jour vous revoir collaborer ensemble ?
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Tu es rappeur, mais aussi beatmaker, tu samples des genres musicaux comme le jazz, la soul mais aussi des bandes originales de film d’horreur. Quel est le processus pour la composition d’un beat du style de « La maison près du cimetière » ?
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Ta discographie est parsemée de nombreuses références aux cinémas d’horreur des années 70-80, que penses-tu des films d’horreurs contemporains et quel est le dernier film de ce genre que tu as vu ?
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En exclusivité pour le blog Rapologique, peux-tu nous dévoiler quels sont tes prochains projets et quelle est la prochaine chanson de ton dernier album que tu vas clipper ? Pour ma part, les trois morceaux que j’aimerais voir clipper sont « La maison près du cimetière », « Soleil Noir » et « Épitaphe pour un profane ». Je trouve qu’il y a une ambiance très pesante et intéressante qui peut vraiment donner des clips très intéressants. Penses-tu clipper ces chansons ?
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Quels sont les trois derniers albums de rap français que tu as achetés et qui t’a mis une claque en termes d’écritures et de beat ?
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J’aimerais avoir ton avis sur l’état du rap français en 2014, penses-tu qu’il y encore de très bon rappeur en France ?
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Avant de terminer cette interview, j’aimerais avoir ton avis sur mon blog, je ne sais pas si tu l’as consulté, mais je te le demande quand même, que penses-tu de son contenu ?
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L’interview se termine, je te remercie de m’avoir accordé cette entrevue, qui selon moi fera découvrir à de nombreux fans de rap et de culture cinématographique, ton univers qui se différencie des autres rappeurs. Je te laisse le dernier mot pour la fin, à toi de jouer.
- LIRE L’INTERVIEW…
LeRapEnFrance.fr (16/06/2015)
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Salut VII. Pour ceux qui ne te connaitraient pas, tu as commencé le rap en 1995. Tu pourrais nous résumer brièvement ton parcours ?
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On dit parfois que tu es le représentant de l’horrorcore français, certains vont même jusqu’à te comparer à Necro. J’ai cru comprendre que tu n’aimais pas ce qualificatif ni forcément la comparaison avec le rappeur américain. Peux-tu m’en dire plus à ce sujet ?
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On sent dans tes textes, tes ambiances et souvent le choix de tes instrumentales que ton influence vient en partie du rap et en partie du métal. Quelles sont tes influences dans les deux domaines ? Est-ce que tu as fait du métal avant de faire du rap ?
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Lorsque ton rap ne se situe pas dans le gore ou la fiction (on voit dans ces moments-là que tu apprécies les vieux films d’horreur), est-ce que tes textes sont influencés directement par ton vécu ?
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Il m’a semblé que récemment tes sons étaient justement beaucoup plus introspectifs et moins gores. Tu as toujours un peu mélangé les deux, mais j’ai l’impression que la ligne qui se dessine actuellement penche davantage du côté intimiste. Est-ce que ce n’est qu’une impression ?
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Je sais que le rappeur Fayçal, qui a sorti l’excellent album « L’or du commun » il y a deux ans faisait partie de ton entourage direct (c’est toi qui l’a révélé). Depuis quelques albums, vous ne collaborez plus. Est-ce dû à des choix artistiques différents ? Peut-on espérer revoir des titres communs de VII et Fayçal ?
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En plus d’être rappeur, tu composes pas mal de tes beats. J’ai remarqué que tu étais adepte des samples. Où trouves-tu ton inspiration ?
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Habituellement, tu sors un album à peu près tous les ans. Lorsque tu n’en sors pas, tu révèles des artistes (comme 1984 il y a deux-trois ans). Deux ans se sont écoulés depuis la sortie de « Culte » et ton nouvel album devrait sortir en octobre 2015. Ce délai plus long est-il dû à une raison particulière ?
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Justement, parlons un petit peu de ce nouvel album, « L’éloge de l’ombre ». Un clip doit sortir très prochainement mais on ne sait que très peu de choses sur le disque. Peux-tu nous en dire un peu plus sur ce projet ?
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Avant de refermer l’interview, est-ce que tu aurais un mot à dire sur le panorama français en termes de rap ? La ritournelle « le rap est mort », c’est des conneries ?
- LIRE L’INTERVIEW…
UnionCommunisteLibertaire.org (04/10/2015)
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Peux-tu nous exposer ton parcours ? Comment en es-tu venu à ce style définitivement « à part » dans le rap français ?
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Tu rends régulièrement hommage à des musiciens/chanteurs de la musique metal. C’est pas habituel, d’autant que ces scènes ne sont pas les moins sectaires…
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« Les gourous de papier pour des jeunes sans repères, des conspirationnistes en révolutionnaires. » Tu as constaté le glissement d’une certaine partie du rap français comme des quartiers populaires vers ces thèses… Tu l’expliques comment ?
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Sur ton dernier album, Culte, tu t’en prends aux religions, du moins à leurs intégristes. La chanson se nomme Monothéiste… Es-tu autant critique envers le polythéisme, le paganisme ?
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Dans Le Temps d’un hiver, tu parles des Roms : « Harcelés par le froid, ils ne prennent pas de gants / Quand la police française vient pour raser nos camps. » Besoin d’en parler alors que c’est l’indifférence générale les concernant ?
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Ton album Éloge de l’ombre sort le 1er octobre 2015. Dans le clip Fleur d’équinoxe tu fais référence aux rappeurs qui « chanteront tous avec des vocodeurs ». Le rap t’ennuie à ce point ?
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Il semblerait que tu t’exprimes de plus en plus sur le terrain social et politique. C’est quelque chose que tu comptes poursuivre à l’avenir ? Qu’est-ce qui te motive à donner, de plus en plus, ton point de vue là-dessus ?
- LIRE L’INTERVIEW…
Revue-Ballast.fr (14/07/2017)
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Nouveau président, même système : ça vous inspire quoi ?
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La sortie de l’album Éloge de l’ombre, en 2015, a semblé marquer un tournant, abordant plus encore des sujets politiques.
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En tant que basque, vous êtes très lié à la cause indépendantiste — songeons au morceau « Lit de mort ». Comment gérez-vous la tension entre autonomie émancipatrice et lutte identitaire ?
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Où en est Rap and Revenge, votre label ?
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« La chaleur des spots comme ennemi juré », peut-on vous entendre dire dans « Le masque de nô ». C’est un doigt d’honneur à la starification ?
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Pensez-vous revenir un jour à vos premiers amours : le « gore », l’occultisme, les films d’horreur ?
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Vous continuez à réaliser vos propres beats ?
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Qu’est-ce que le rap arrive encore à nous dire, en 2017 ?
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Et le métal, dont vous êtes un amateur assumé ?
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Dans vos textes, vous « saluez » des figures du socialisme, de Louise Michel à Rosa Luxemburg, de Lénine à George Ibrahim Abdallah… Où vous situez-vous politiquement : plutôt noir, plutôt rouge ?
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Où en est, justement, votre réflexion sur la condition animale ?
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« C’était parfois la zone, on avait pas la somme, c’était pas Germinal, juste un peu monotone » : vous vous livrez parfois sur votre enfance… mais seulement par touches !
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Les matins sous la lune sera-t-il dans la continuité du précédent album ou allez-vous opérer une rupture, textuelle ou instrumentale ?
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La violence physique semble travailler votre écriture. Est-ce une façon d’extérioriser ou bien estimez-vous qu’elle fait partie des outils à notre disposition pour lutter ?
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En bref, comment devient-on VII ?
- LIRE L’INTERVIEW…
CompagnieAffable.com (03/09/2018)
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Bonjour VII. Parlons d’abord du passé, si tu veux bien, d’où vient ce blaze en chiffres romains ?
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J’ai souvent lu qu’on te considérait comme le créateur d’un style de rap « gore » en France… Est-ce que tu es d’accord avec cette étiquette ?
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Est-ce qu’on pourrait dire que, dans la forme, tu as évolué vers un rap plus « à l’ancienne » ?
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Je disais « dans la forme », parce que, si tu dénonces à tire-larigot les errements de notre époque, quand on analyse les références qui parsèment tes textes, le moins qu’on puisse dire, c’est que tu aimes la science-fiction… Tu peux nous dire ce qui t’inspire dans ce genre, et nous parler de tes influences majeures ?
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Quel(s) bouquin(s) de science-fiction – et/ou quel(s) film(s) – tu conseillerais à un jeune de 2018 ?
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Qu’est-ce que tu entends par cette phrase : « Le futur n’est plus ce qu’il était ? » ?
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Venons en au futur proche… Est-ce que tu peux nous parler de ton prochain album, un album au titre mystérieux, « X »… ? D’abord, est-ce que ce symbole est une croix ? Un chromosome ? Est-ce que c’est un « x » ? Est-ce que c’est un « 10 »… ?
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Qu’est-ce que c’est que ce « Cycle de l’Anti-monde », que tu annonces pour tes prochaines créations ? Est-ce qu’il s’agit d’une sorte de « dokos » (1) à la Philip K. Dick ?
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Tu es également en train d’écrire un roman d’anticipation. Tu veux bien nous donner un aperçu du monde dans lequel tu places ton histoire ?
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Pour conclure, juste un mot en ce qui concerne le futur ?
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Urbantrackz.fr (28/01/2020)
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Salut VII. Peux-tu te présenter aux lecteurs d’Urban Tracks qui ne te connaissent pas encore ?
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Tu as commencé par le rap dit « gore » avant de t’orienter vers un rap plus conscient. Peux-tu nous raconter et nous expliquer cette évolution ?
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Tu as fait de nombreuses références au Pays basque et à ses autonomistes dans tes morceaux. Peux-tu nous expliquer cet attachement et ce que cette culture représente pour toi ?
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Grand nombre de tes auditeurs regrettent cette période « gore »… As-tu l’intention de refaire un titre dans le genre un jour ?
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Tu es l’auteur de plusieurs bouquins. Trois sont parus… Que préfères-tu ; écrire un album ou écrire un livre ?
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Peux-tu nous en dire un peu plus sur ton processus d’écriture et de travail ?
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Parmi tes albums, il y en a-t-il un dont tu es particulièrement fier ?
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Le fait d’être père a-t-il changé ton regard sur le rap ?
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Des projets en perspective ?
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