Le premier titre de la sélection est sérieux, donne le ton de la solidité du crew. Nous somme en 1989 et NTM sort de l’ombre des hangars taggés avec un album qui encore aujourd’hui sonne comme le premier album de rap français « professionnel » de tous les temps. Dans le marbre du Panthéon à tout jamais…
Dans son album suivant, en 1993, NTM recherche son style et nous avons à faire à un album très (trop ?) éclectique qui mêle brûlot contre la police, description suicidaire mais aussi des perles chaudes et estivales comme « Juste pour le fun ». Vraiment HOT. Bonne baignade les enfants.
Arrive l’album charnière en 1995, celui qui va mettre tout le monde d’accord sur la qualité indéniablement novatrice du groupe, et sa forte inspiration des USA en terme de production sonore. Parmi tous ces titres tous aussi bons les uns que les autres « La fièvre » ou « Pass le oinj » pour ne citer que eux, figure un poème acide sur le milieu carcéral, avec un texte à « lire et à relire » tant il prend à l’estomac. Comme je suis de bonne humeur, je vous lâche aussi la version B.O.S.S. de » Est-ce la vie ou moi » :
Enfin, pour le dernier album, celui de 9.8, difficile d’extraire une chanson inconnue. Mais quand même, on peut dire que « Respire » n’a pas été valorisé à juste titre. Maintenant c’est chose faite !