5 questions EMBARRASSANTES posées à Lacrim [INTERVIEWS]

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S’il y a un bien un rappeur en France qui a des choses vrais à raconter sur son parcours, c’est Lacrim. Interviewé par Clique ou Figaro, il y a des questions qui font mouches…

Clique

13 mai 2015

En exclusivité pour Mouloud Achour, Lacrim s’explique face caméra.

Pour rappel, il est interpellé pour une affaire d’empreintes figurant sur des armes… La peine tombe : 3 ans.
Dans la tête de Lacrim, c’est une injustice totale qui vient de lui exploser en plein visage.
Il quitte le territoire français sans se rendre à la barre.

Dans un endroit tenu secret, les deux hommes discutent et reviennent sur l’affaire : les empreintes, la rencontre avec la juge, les courriers qui ne sont jamais arrivés, les armes, et toutes les interrogations qu’il suscite.

Mouloud : Est-ce tu vas te rendre aux autorités françaises ? Es-tu en cavale ?

Lacrim : Je ne suis pas en cavale (…) Je ne vais pas attendre qu’on m’attrape.

Mouloud : Est-ce que tu aurais retouché une arme après ta sortie de prison ?

Lacrim : Mais j’ai passé tout ça… J’ai pas besoin…

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IP_Rouge_Trans

7 avril 2017

Inter-peura : À la première écoute de 20 bouteilles produit par Double X, on sent qu’il va faire un carton et qu’il va devenir l’hymne de gars qui font la hala en boite. T’as été l’un des précurseurs du rap de rue qui a sa place en club. Un style qui a fait des émules jusqu’à générer des monstres. Quelle est la place de ce style de rap dans ta discographie ?

Lacrim : Clairement, le mec qui vient dépenser et prendre des bouteilles en concert pour me voir on est pareils lui et moi. C’est quelque chose que je comprends. Et comme tu dis, ouais j’ai mon public, je veux pouvoir écouter mes sons en club. Mais de toute façon, ça tourne tout seul. Regarde tu as écouté le feat avec Booba j’imagine.

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Figaro

13 avril 2017

Le Figaro : Vous avez confié que vos années de prison ont blessé vos proches. Ils vous ont pardonné?

Lacrim : Bien sûr. Ils m’ont pardonné. Ils savaient que je n’allais pas retourner dans la délinquance, que la prison n’était qu’une étape. Ils savaient aussi que j’étais déjà réinséré, que je bossais. Et puis il y a eu des choses fortes qui sont arrivées, ma petite fille est née. Donc tout cela nous a rapprochés. C’était une épreuve difficile. C’est quand tu es dans une mauvaise passe que tu vois que ta famille est là.

Le Figaro : Et vous, vous vous êtes pardonné?

Lacrim : Je m’en suis beaucoup voulu en tout cas. Pardonné? Je n’ai jamais réfléchi à cette question. Maintenant que je suis dehors, j’essaie d’en faire abstraction. Mais je m’en suis beaucoup voulu de ne pas avoir été présent auprès de mes enfants, de pas avoir profité de ma fille qui était petite, d’avoir perdu ce temps-là …

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