Grafh est je pense un ex futur du rap new-yorkais, j’attend son album de pied ferme…
Sur cette tape la Team Bang invitent…
…DJ Love Deniro du Brick Squad, enjoy mon cochon !
Biographie
Grafh était sur le point de devenir l’une des plus grandes stars à New York au début des années 2000. Ses mixtapes électrisantes et ses versets lors de feat. explosifs ont attiré l’attention de rappeurs de tous bords, lui permettant de croiser le micro avec Jay-Z, Scarface, et E-40. Malheureusement, les remaniements de son label et surtout l’inertie de son style un peu trop commun dans l’industrie du disque, ralentirent les projets du MC.
Une enfance…
Grafh était connu pour sa personnalité débridée et ses jeux de mots graphiques, surnommé par certains le black Eminem. Ces qualités sont les échos de son passé. Ayant grandi dans le Queens, Grafh, alias Philippe Bernard, fut témoin de l’assassinat de deux figures importantes de sa vie : son mentor qui lui a montré comment se démerder dans la rue, et son vrai père qui était retourné dans sa vie au milieu de son adolescence. Il réussi à aller à l’université, mais quitte après trois ans, en partie due à des raisons financières, et surtout pour se concentrer sur sa carrière musicale.
Amour, gloires et labels
En compétition avec des artistes comme G-Unit ou Dipset pour obtenir un contrat d’enregistrement, il a finalement trouvé refuge chez Epic Records.
Entre 2003 et 2004, il a rimé sur les remix des 10 meilleurs singles de Ginuwine et Beyoncé. Toutefois, en raison de la restructuration en 2004 de la structure possédant Epic, à savoir Sony, Grafh dû faire ses enregistrements ailleurs. Co-Directeur de Roc-A-Fella Records, Damon Dash tendit la main au rappeur du Queens et de son label Blackhand Entertainment pour un contrat de distribution très juteux.
L’année suivante, la scission de Roc-A-Fella Records ajouta encore un obstacle pour la sortie de son premier album solo pendant qu’il se déplaçait vers Damon Dash Musique…
Son premier » album «
L’ équivalent Hip-hop à la démo sur CD du rock indépendant, la mixtape est le meilleur moyen pour présenter un nouveau rappeur. Au départ un phénomène strictement souterrain, elle est devenue un élément clé de la construction de relations publiques dans le rap à un tel point qu’il devient difficile de la différencier avec un album officiel.
Un exemple concret : » The Preview « , sous-titré « mixtape officielle » en 2005, avec l’intro qui prévient que cela ne doit pas être vu comme un premier album. Mais si ce n’en est pas un, alors le mot perd toute sa signification !
C’est un rappeur de la côte Est avec quelques tendances gangsta, mais un talent pour les chœurs accrocheurs comme l’intense « Rep Ya Set », Grafh a aussi une solide dextérité verbale. Certaines paroles étaient des bon vieux clichés, mais dansl’ensemble c’était un premier bon CD.
