Après l’engouement impressionnant dès sa sortie, le premier album studio de Freezer devait passait sous le microscope implacable du professeur Raoult premier blog de l’underground qui s’intéresse quand même aux mainstream quand c’est bien polémique. Là on est gâté…
> Freeze Corleone s’est amélioré, encore plus percutant dans son flow (Hors Ligne), charismatique dans son interprétation (Freeze Raël) et soigné dans sa palette vocale (Big Pharma)
> Paraît plus concerné socialement qu’un Kaaris
> Punchlines cryptiques (jeux vidéo, football, dessins animés, la religion, etc)
> Des productions d’une impressionnante puissance, autant redevable aux scènes de Chicago et Londres qu’au talent de Flem et M.O.I,
véritables chefs d’orchestre de cet album conçu pour marquer l’histoire et FLEM, le producteur phare du 667 sait insuffler de la vie dans ses productions
> Il se moque de l’archaïque structure couplet-refrain et il est globalement en décalage avec ce qui se propose d’habitude dans le paysage français
> Enfin, les featurings rentrent parfaitement dans l’atmosphère sombre de l’album et apportent chacun une touche personnelle avec des passe-passes complètement fou comme avec Alpha Wann qui peut démontrer ainsi sa technique. Stavo apporte sa puissance vocale, Despo Rutti et Roi Heenok amènent leur côté dément, Osirus Jack rapporte son profil complotiste, Ashe 22 le côté drill, les revendications pour Alpha 5.20 et Shone
> Une utilisation abusive du style comparatif et un flow parfois répétitif (mais c’est rare)
> Les feats de Kaki Santana, La F et Black Jack OBS ont un profil assez similaire à Freeze
> Les thèmes peuvent paraître classiques (mais sa force est de le faire oublier)
> Références, parfois limites et provocatrices (mais c’est pour ça que je fait un article sur ce projet !)
Source :
http://onzmtl.com/freeze-corleone-lart-de-la-prescription
