Les 10 Plus Grosses Disquettes de Nate Dogg

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Le regretté Nathaniel Hale (vous le connaissez sous le nom de Nate Dogg) n’a sorti que trois albums solo au total avant de décéder en 2011. Il n’a pas scoré d’un point de vue commercial en solo, c’est vrai, mais Nate Dogg est le Scottie Pippen du rap game. Chantant aux côtés de légendes comme le Dr Dre, Snoop Dogg, Eminem, Tupac, Notorious BIG et bien d’autres, Nate Dogg était le king du refrain, un véritable poseur de disquettes dans nos tendres mémoires de fan de rap west coast. Comme Ice Cube l’a si habilement souligné sur Gangsta Nation en 2003, « It must be a single/with Nate Dogg singin’ on it ». Un des nombreux artistes qui ont collaboré avec Nate Dogg au cours de sa carrière et pas des moindres, c’est Warren G. Son plus gros hit, « Regulate », sorti en 1994 quand je n’avais que 16 ans, considéré par certains comme faisant parti du top 5 des plus grand morceaux de G-Funk de tous les temps, comportait un hook de Nate Dogg lui-même, tiens tiens…

10.  Can’t Deny It

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Si vous êtes un jeune rappeur qui cherche à faire le buzz avec votre premier album, quel est le meilleur plan ? C’est simple : invitez Nate Dogg sur votre premier single. C’est exactement ce qu’a fait Fabolous en 2001 avec ce titre, qui a culminé au n ° 25 du palmarès des Billboard Singles et propulsé son premier album, Ghetto Fabolous, disque de platine.

9.  Lay Low

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Beaucoup ont tendance à l’oublier, mais l’espace de quelques temps à la fin des années 90, Snoop Dogg était chez No Limit Soldier. Le mariage entre le rappeur de la côte ouest et le label sudiste, bien que commercialement rentable, ne l’a pas été autant d’un point de vue musical. Heureusement, avant que Snoop ne quitte No Limit à la fin du siècle dernier, il fit appel à Nate Dogg pour l’aider à la conception de ce qui constitue le meilleur travail de Snoop dans la caserne du bon vieux Master P.

8.  How Long Will They Mourn Me ?

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Tupac Shakur était déjà disque de platine en solo lorsqu’il a rejoint ses potes dans le groupe Thug Life. Ils n’ont sorti qu’un seul album, dominé par ce morceau avec Nate Dogg, qui a aidé à vérouiller la position de Tupac dans le game. Plus d’un an après, Pac sort son chef-d’œuvre, All Eyez on Me. Sept mois plus tard, il est abattu à Vegas, la ville du vice.

7.  21 Questions

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2003. Une époque où 50 Cent était tellement hot qu’il pouvait à peu près tout rapper et grimper en haut des charts. Comme dévoiler son côté tendre avec 21 Questions, un duo avec Nate Dogg dans lequel Fifty test combien l’amour de sa femme pour lui est infini. Le producteur, Dr. Dre, aurait trouvé la chanson trop mièvre et pensait qu’elle devrait être retirée de cet album mythique Get Rich or Die Tryin ‘. C’est rare mais sur ce coup là, le doc s’est trompé de diagnostique : cette chanson est finalement devenu la n° 1 en Amérique.

6.  Bitch Please II

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Eminem fut propulsé au sommet des charts avec The Marshall Mathers LP grâce à des singles comme « The Real Slim Shady » et « The Way I Am », mais ses meilleurs morceaux étaient tout simplement injouables en en radio. On peut citer « Kim» , « Criminal » et « Bitch Please II », avec en featuring non seulement Nate Dogg mais aussi Dr Dre, Snoop Dogg et Xzibit. Bitch Please II propose le personnage Slim Shady attaquant ses ennemis comme d’hab’ au vitriol, tandis que Nate Dogg lâche encore un refrain addictif.

5.  Gangsta Nation

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Nate Dogg a toujours été considéré comme l’arme secrète du gansta rap ; Ice Cube d’ailleurs ne s’en cache pas dans ce single de Westside Connection. Le delivry de Nate était en général assez raffiné pour masquer qu’il était tout aussi capable que des contemporains comme Ice Cube ou Eminem de distribuer des disses. La preuve… Tout est évident sur ce refrain, qui comprend des égotrips de premier ordre comme « When we come through they run and duck / we still right here so what the fuck (Quand nous arrivons, ils courent et rampent / on es toujours là, alors y’a quoi) ».

4.  Till I Collapse

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Nate Dogg a renoué avec Eminem pour The Eminem Show de 2002 ; le résultat était sans doute le son le plus underrated de Slim Shady. Écoutez simplement l’énergie dans les voix des deux bonhommes : on sent qu’ils n’envisagent pas de prendre leur retraite de si tôt.

3.  The Next Episode

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Chose rare dans le parcours de Nate Dogg, il n’a pas chanté le refrain sur ce single à succès de l’album de Dre, 2001, sorti en 1999. Au lieu de cela, Nate Dogg a carrément contribué quelques couplets, avec certainement ses lyrics les plus célèbres :  « …smoke weed every day ». Un vrai art de vivre pour son ami Snoop Dogg, qui pose lui aussi sur ce titre d’anthologie.

2.  Area Codes

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Ludacris n’a jamais été un rappeur qui prônait la subtilité poétique. Il est donc resté fidèle à lui même sur ce tube de 2001, dans lequel Luda énumère ses prouesses avec les dames dans de nombreux endroits du pays. Nate Dogg reste dans le ton aussi, direct, en répétant encore et encore… « I’ve got hoes / in different area codes (J’ai des gos / dans différents indicatifs régionaux ». Simple mais efficace.

1.  Regulate

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Le morceau qui a rendu Nate Dogg et Warren G célèbres et qui reste un classique, quelque 26 ans après sa sortie, comme un bon millésime de jus de raisin. Après tout, les flows cools et la narration bien écrite ne vieillissent pas, et Regulate propose les deux à la pelle. En fait ce n’est pas seulement la meilleure chanson jamais produite par Warren G ou Nate Dogg ; tout simplement un des meilleurs singles hip-hop de tous les temps.

Traduction de cet article

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