Orelsan interviewé par des vieux cons

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Je ne n’étais pas au pieux quand Orelsan s’est fait alpaguer dans l’émission « On n’est pas couché » sur France 2, présenté par une horde de personne faisant semblant de ne rien comprendre aux inspirations d’un artiste qui travaille pourtant bien ses thèmes. Orelsan a répondu avec calme et fermeté, sans tomber dans les nombreux pièges tendus. Mais attendez messieurs dames, je suis parfaitement conscient que venir dans ce talk show est un danger calculé, tant il suscitera de vues sur Youtube. M’enfin bon, l’intérêt de cette mascarade est de mieux cerner la poésie d’Orelsan, qui puise son vice dans nos plus bas instincts

Laurent Ruquier : Alors on va faire connaissance Monsieur Orelsan, parce que c’est vrai qu’on vous connaît mal, alors évidemment les jeunes vous connaissent mieux que les plus anciens, je suis désolé, on n’en fait parti Natacha Polony aujourd’hui des anciens…

Natacha Polony : On n’avait quand même entendu parlé d’Orelsan avant sa venue ici…

L. R. : C’est vrai qu’on en a entendu parler, mais pas forcément pour les bonnes raisons, est-ce que vous êtes d’accord avec ça ?

Orelsan : Ouais ouais au début y’a eu toute une histoire de polémique en 2009, c’est là où j’ai été le plus exposé au grand public.

L. R. : C’est vrai que le titre de ce premier album portait bien son nom : « Perdu d’avance ». C’est un peu ce qui s’est passé… ?

Orelsan : En fait il était pas perdu d’avance parce qu’au début il y avait des bonnes critiques sur l’album, des bons retours, les ventes partaient bien, et après, au moment où j’ai commencé la tournée et où j’ai dû jouer au Printemps de Bourges, y’a toute une polémique qui a commencé à éclater et cela été assez loin, ça a été à l’assemblé nationale, çà a été jusqu’au tribunal il y a deux mois et j’ai gagné mon procès.

N. P. : Ah c’est vous !

L. R. : Ça y’est il est démasqué ! On va peut-être venir sur ce qui est intéressant : c’est votre parcours personnel, d’où vous venez, votre famille. C’est le premier truc par lequel on peut commencer, c’est peut-être con ce que je vais dire : c’est qu’on imagine pas – et je pense que Natacha pense la même chose que moi – qu’un rappeur qui chante « Suces ma bite pour la Saint-Valentin » soit fils de directeur d’école, et de… prof ou instituteur ?

Orelsan : Professeur des écoles.

N. P. : La question c’est de savoir s’ils le vivent bien, est-ce qu’ils sont sous antidépresseurs ?

Orelsan : Non non, ils sont contents pour moi, ils arrivent à comprendre le second degré, il voient où c’est de la fiction, et puis ça marche : ils sont contents.

L. R. : C’est vrai qu’au départ c’est étonnant ?

Orelsan : Après, le rap c’est une musique qui a 30 ans, maintenant il y a plein d’horizons différents, tout le monde a une histoire à raconter, il suffit de la raconter de la bonne façon. Ça rentre pas forcément dans le cliché du rap, mais peut-être qu’à un moment quand j’étais ado, cette musique me plaisait parce qu’il y avait beaucoup de paroles, parce que j’avais peut-être besoin d’un peu de rébellion, je sais pas d’avoir envie de m’exprimer, je pense que tout l’on peut faire du rap, ça dépend juste de ce qu’on raconte.

L. R. : Ça vous a fait du bien les victoires de la musique ? Ça vous a rassuré de recevoir des récompenses de la profession et du public ?

Orelsan : J’étais content, j’étais content…

L. R. : Après une polémique, ça fait du bien… Ça fait respirer quand même ?

Orelsan : Hum hum… surtout d’avoir le vote du public plus celui de profession, c’était assez agréable. Après je fait pas vraiment de la musique pour les trophées, et je prends ça comme un bonus, mais c’est vrai que du point de vue des gens, pour mes proches autour, ma famille, c’est quelque chose qui fait plaisir.

L. R. : Vous avez eu des critiques je dois dire dithyrambiques sur cette album [Le Chant des sirènes], La presse spécialisée qui écoute du rap, mais même la presse généraliste, Le Parisien et autre…

N. P. : Toute ! Le Figaro, Le Monde, tout le monde trouve ça géniale…

L. R. : Vous avez eu de très bonnes critiques sur cet album, vous avez une trentaine d’année… 29, 30 ans ?

Orelsan : 30 ans.

L. R. : Vous êtes né en 82, donc parents instituteurs, votre papa plus tard a été directeur d’école…

Orelsan : De collège ouais…

L. R. : De collège… C’est vrai ça surprend…

Orelsan : J’en parle dans le premier album…

L. R. : Et qu’est-ce que vous dites alors ?

Orelsan : Que c’est pas le truc le plus cool pour se faire des potes quand ton père est directeur du collège. Après voilà c’est rigolo, ça fait parti de choses qui font que t’es pas le mec cool de la cour d’école…

L. R. : Ils vous ont quand même fait aller jusqu’au Bac, un Bac ES, école de management à Caen, puisque vous êtes nés à Alençon. Donc vous avez quand même fait des études, mais vous avez quitté le domicile parental à 20 ans… ?

Orelsan : Ouais.

L. R. : Pourquoi ?

Orelsan : J’avais envie de travailler, d’être tout seul, de faire de la musique : et je sais pas, c’est logique…

L. R. : Mais vous êtes partis très vite en Californie…

Orelsan : Je suis partis en Floride. Je suis parti faire des études en Floride.

L. R. : De quoi ?

Orelsan : De management. J’ai fait un an là-bas.

L. R. : C’est là que le rap est venu jusqu’à vous, où c’était déjà le cas en France ?

Orelsan : Non non. Parce justement j’aimais bien ce genre de culture, j’ai beaucoup joué au basket, j’écoutais beaucoup de rap. Et donc du coup j’ai fait ces études de management parce qu’il y’avait ce cursus d’un an à l’étranger, donc je me suis dit c’est l’occasion d’y aller, j’ai passé un an là-bas, et c’était intéressant.

L. R. : Et c’est à partir de quand que vous avez commencé à mettre sur le net – Facebook ou sur MySpace – vos chansons, vos morceaux ?

Orelsan : En 2006 à peu près. Au tout début de MySpace en fait. Ça fesait longtemps que j’avais des choses mais j’avais pas sorti grand-chose : avant y’avait pas vraiment de YouTube, on pouvait pas poster des vidéos comme ça, et MySpace c’était le moyen d’expression parfait, parce qu’au-delà de juste faire de la musique, je voulais faire des petites vidéos, poster des photos, raconter des petites histoires autour de la musique, histoire de bien amener mon univers… Je trouvais que ça correspondait bien, y’a des chansons, comme « Sale pute », celle qui a fait la polémique, que je n’ai jamais sortie en audio. Je l’ai sortis avec un clip, qui est un clip qui est assez parodique en fait.

L. R. : Voilà on peut dire deux mots là-dessus, c’est vrai qu’on a beaucoup entendu parler de ça, en plus de ça on peut en parler tranquille puisque la justice vous a relaxé. Vous avez gagné contre les féministes.

Orelsan : Mouais…

L. R. : On peut dire ça ?

Orelsan : Oui oui… Ben j’ai gagné mon procès… ouais.

L. R. : C’est vrai que cette chanson là « Sale Pute », fallait pas l’écouter sans voir le clip.

Orelsan : Ouais, personne ne l’a écouté sans voir le clip. D’ailleurs pendant la polémique personne ne l’a écouté. Ils ont sorti des phrases du contexte « Oui il a dit ça », mais non ! C’était l’histoire de quelqu’un, c’était une fiction. C’est l’histoire de quelqu’un qui rentrait du travail et qu’envoyait une lettre d’insultes à son ex…

L. R. : Ça vous dérange pas qu’on regarde ?

 

L. R. : Alors c’est vrai que… on voit un mec bourré, malheureux, et on comprend mieux peut-être la violence de ses propos… Même si les propos restent violents, on n’est d’accord ?

Orelsan : Les propos sont violents, bien sûr, évidemment. Après c’est quand même un gars qui chante un refrain de R&B en costard sur la plage, bourré. Je veux dire, il y a quand même du recul, c’est pas une vidéo violente : on voit que c’est de la fiction, y’a des hyperboles… Bon c’était pas très bien réalisé, c’était en 2006…

L. R. : Vous n’avez pas eu de bol : votre premier album sort, la chanson n’est pas sur l’album, et c’est évidemment cette chanson-là dont tout le monde parle d’un seul coup. Pourquoi d’un seul coup ? Qui en a parlé le premier ?

Orelsan : C’est un blog de fans de tricot [rires du public], pour de vrai… Un blog de fans de tricot qui était aussi fan du Printemps de Bourges, qui ont vu que j’y étais programmé, qui ont vu cette chanson et qui se sont dits « mais c’est pas possible, il faut pas qu’il vienne au Printemps de Bourges »… Alors que je ne joue pas la chanson sur scène, et du coup en même temps, il y avait une secrétaire d’État, Valérie LETARD, qui essayait de faire passer des lois sur Internet, sur l’interdiction… Elle s’est dit ça c’est peut-être bien pour moi, pour mes lois donc je vais parler de ça, et ça a commencé à monter comme ça…

L. R. : Tout monde s’en est mêlé, Christine Albanel, Marie-George Buffet, Les Chiennes de garde. Qui vous a soutenu ? Parce qu’ à un moment donné c’était un tel bordel, y’avait Frédéric Mitterrand qui disait « moi je suis pour », Ségolène Royale on sait pas trop… Vous avez fait les Francofolies finalement ou pas ?

Orelsan : Je n’ai pas fait les Francofolies.

L. R. : On vous a annulé les Francofolies…

Orelsan : On m’a annulé les francofolies alors que j’étais déjà programmé.

L. R. : Quelles dates ont été annulées à cause de cette polémique ?

Orelsan : Une quarantaine de dates.

L. R. : Vous n’avez pas pu faire 40 concerts à cause de cette polémique, c’est quand même dingue !

Orelsan : J’ai rencontré énormément d’associations…

L. R. : Alors que vous ne chantiez pas cette chanson sur scène…

Orelsan : Et je la chantais pas même avant la polémique parce que c’était une vieille chanson. Parce que c’est une chanson avec beaucoup de mises en scène, donc du coup je la jouais pas. Et en plus y’a quand même un public assez jeune, j’ai pas envie de chanter devant des petits de 8 ans cette chanson là non plus. Et donc du coup, qui m’a soutenu ? Il y a énormément de monde : il y a eu Olivia Ruiz, Anaïs, Cali, à peu près tous les rappeurs français…

Aymeric Caron : Même Frédéric Lefebvre vous a soutenu !

L. R. : Et à Bourges ils vous ont gardé ?

Orelsan : Daniel Colling du Printemps de Bourges m’a énormément soutenue tout le temps. Ce qui était incroyable, c’est qu’au début quand c’est sorti, les jeunes de l’UMP ont commencé à condamner : « Regardez, Il a pas le droit de dire ça ». Et après y’a eu une histoire au Francofolies avec Ségolène Royale, où là l’UMP s’en est emparé : « Regardez, la gauche censure les artistes ».

A. C. : Vous avez été instrumentalisé ?

Orelsan : Exactement.

L. R. : Vous vous êtes trouvé au cœur d’une tempête…

Orelsan : Voilà, et c’était ridicule parce que personne n’a écouté la chanson, personne ne comprenait vraiment l’histoire du truc. Ouais c’était un prétexte…

N. P. : J’ai trouvé cette polémique complètement ridicule, parce qu’il est évident quand on regarde ce clip et qu’on écoute les paroles, que l’on est dans l’ironie, on est dans le second degré. C’est pas une chanson que j’écouterai comme ça pour le plaisir, je trouve pas ça fabuleux, bon, mais de la disons à utiliser ça pour un discours féministe sur les femmes battues, je trouve ça pathétique. Pour une raison simple : c’est qu’il y a des tas de chanteurs de rap qui véhiculent une forme de machisme complètement régressif dans leur chanson, mais de façon très très subtile, ça ne se sent pas… Il suffit d’allumer MTV pour avoir des clips avec des filles en bikini, qui se trimbalent avec des gars du Bronx. C’est insupportable, alors que ça, ça n’a rien à voir…

Orelsan : Nan…

N. P. : Mais si, c’est l’imagerie bling-bling que véhicule le rap !

Orelsan : Le rap c’est énorme, c’est beaucoup de choses différentes.

L. R. : Vous n’êtes pas dans ce créneau-là ?

Orelsan : Je serais pas crédible dans ce créneau là.

L. R. : Vous ne serez pas crédible dans ce créneau-là ! Pourquoi ?

Orelsan : Je pense que la réponse à ça, ce serait beaucoup plus de rappeuse, avec la même chose à l’envers, et on serait tous contents…

L. R. : La dernière rappeuse très célèbre, ça a été Diam’s, vous l’aimiez ?

Orelsan : Oui, c’est une bonne rappeuse : elle a des bonnes chansons. Le rap c’est vraiment super large, ça dépend les artistes qu’on prend, ça dépend de chansons qu’on prend sur l’album, et donc…

L. R. : La Fouine, vous aimez ?

Orelsan : J’ai fait une chanson avec La Fouine…

L. R. : J’aime La Fouine parce lui aussi c’est très mélodique…

Orelsan : Ouais carrément, La Fouine est venu ici d’ailleurs…

L. R. : Exactement… « Ouech La Fouine » !

N. P. : Oui justement, je me suis fait la remarque en écoutant l’album, que vous avez gardé cette veine de raconter des histoires, de vous mettre dans la peau de personnages qui crachent leur haine etc… En tout cas « suicide social » est totalement dans cette veine là. Mais je me suis demandé si ça ne devenait pas un tout petit peu systématique, c’est-à-dire si vous étiez pas à chaque fois dans cette construction qui consiste à pousser l’outrance, à aller dans l’excès. Voilà, on dit tout le mal qu’on pense de la société par ce qu’on est une jeunesse nihiliste etc. Et au bout d’un moment [grimace], j’avoue que ça m’a franchement…

L. R. : Dans « Suicide social », faut dire que tout le monde en prend pour son grade, toute la société, toutes les couches, les communautés…

N. P. : Oui, c’est-à-dire c’est systématique.

Orelsan : Non c’est pas systématique, dans Suicide social c’est flagrant parce que c’est une chanson de six minutes qui parle de ça : c’est l’histoire de quelqu’un au bord du suicide, qui se sent oppressé par tout ce qui voit. Je me suis inspiré d’une scène d’un film de Spike Lee qui s’appelle La 25e heure, une scène où Edward Norton est devant la glace et où il fait un peu la même chose sur toutes les couches de la société de New York, et c’est vrai que quand on se sent un peu oppressé, quand on a tendance à voir la société sous forme de communautarisme… On peut penser des conneries et donc c’est forcément 6 minutes de haine, et c’est çà que je trouvais intéressant de voir comment est-ce que quelqu’un qui, je sais pas, est pas bien dans sa peau, peut être poussé à raconter n’importe quoi. Il n’y a pas que des chansons comme ça dans l’album, y’a des chansons cyniques, des chansons rigolotes…

L. R. : « La petite marchande de porte-clé ».

Orelsan : Ça reste un peu cynique… Y’a des chansons comme « La terre est ronde »…

N. P. : C’est cynique mais je l’ai trouvé intéressante La petite marchande de porte-clé, elle est très différente.

Orelsan : Mais après je pense que c’est aussi une question de caractère, comme disait Yvan Attal tout à l’heure, je suis peut-être un petit peu négatif, j’aime bien aussi dans ce que j’écoute et dans ce que je regarde, ce qui est sombre, ce qui pousse toujours un petit peu plus loin. C’est peut-être un défaut…

AC : Je trouve que l’album est super bien produit, le son est vraiment intéressant. Les arrangements me plaisent beaucoup…

Orelsan : Merci.

AC : Maintenant c’est au niveau des textes, que j’ai été un petit peu moins… comment dirais-je… convaincu. C’est vrai que vous avez un passé, Laurent le disait, assez classique, une enfance classique, heureuse, des parents profs dans une petite ville de province tranquille. Ça change de l’image de l’ado rebel, ou comme on vous compare parfois à Eminem, puisque rappeur blanc etc. Mais Eminem a une vie absolument incroyable qu’il met dans ses chansons, ce qui explique toute la rage de ses titres. Vous c’est pas le cas, et je trouve que du coup, on se retrouve parfois avec des textes…Vous allez chercher des choses qui vous mettent en colère et que je trouve un petit peu limite, par exemple une chanson sur votre double vie, que vous tromper votre copine, sur le fait que vous rentrez bourré chez vous, etc. Je trouve que cela m’emmène pas vraiment, j’ai pas l’impression qu’il y est un message de société très fort qui soit dégagé…

Orelsan : Je m’en fous du message de société ! J’ai pas besoin de dégager un… [applaudissements du public]

AC : Mais les rappeurs a priori disent « J’apporte un message de société »…

Orelsan : Ouais, mais pas moi. Et j’aime bien raconter que je suis rentré bourré comme j’aime bien écouter je sais pas, des chansons des Sex Pistols où ils racontent de la merde, ça me plaît, c’est de la musique aussi pour divertir. Je suis pas toujours obligé d’aller chercher le truc le plus intelligent…

AC : Oui. Mais vous le raconter d’une manière enragée, on a l’impression que vous essayez de mettre de la rage sur des thèmes qui a priori ne nécessitent pas forcément une telle colère…

Orelsan : Non non, la chanson justement qui s’appelle « Double vie », ben qui parle un peu de la même chose [regard vers Yvan Attal en référence à son dernier film « Do not disturb »], du fait d’avoir une femme qu’on aime et de rechercher l’excitation un peu ailleurs…

L. R. : C’est votre cas ?

Orelsan : Ça a été mon cas longtemps oui, et puis c’est normal, c’est des questions qu’on se pose au bout de deux trois ans, on commence à se poser des questions. Mais c’est une chanson qui est quand même assez groovy, qui est assez rigolote, avec un petit refrain chanté, y’a des…

AC : Ah ça ! Je vous dis pas le contraire et y’a des musiques qui sont plutôt…

Orelsan : Y’a pas tellement de rage dans l’album, sauf sur la fin évidemment…

N. P. : La chanson « Le chant des sirènes », elle raconte sur un thème assez classique : «  Je veux pas me faire récupérer » etc. « J’aime pas le système en gros »… 

Orelsan : C’est caricatural, je dis pas ça pour…

N. P. : Est-ce que finalement un album comme ça, qui est adoré absolument par toute la presse, parce qu’il est pas très très subversif, on est dans des petites chansons, parfois qui vont vers la musique pop, on l’a dit, est-ce que vous vous êtes pas faits récupérer totalement par le système ? C’est-à-dire c’était pas mieux du temps de « Sale pute » et « Saint-Valentin » ?

Orelsan : C’est une vraie question… En plus je suis là [regard ver Laurent Ruquier], ça aide pas le truc, donc…

L. R. : Il y en a eu d’autres avant vous rassurez-vous…

Orelsan : Non je pense que l’on est jamais vraiment récupéré par le système, Je sors encore des chansons gratuites sur Internet, je fais encore d’autres choses à côté, après j’ai rien contre le système, je suis content de faire de la musique qui marche, de la musique populaire, pour un peu tout le monde… Et après c’est à moi de choisir ce que je mets dans mes textes.

L. R. : Il faut gérer après…

Orelsan : C’est une question d’équilibre.

L. R. : Le 9 novembre en tout cas, il recevra peut-être, puisqu’il est nominé dans cette catégorie, le MTV Europe music Award du Meilleur Artiste Français, on vous le souhaite. Vous êtes sur scène le 19 octobre Au zénith. Merci.

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0 réflexion au sujet de « Orelsan interviewé par des vieux cons »

  1. J’ai troué cela génial cette idée,en plus de mettre son clip complet au bon moment.
    J »ai pas aimé « interview d’orelsan par des vieux cons » ça diminue la force de cet interview et ça peut dissuader certains de le regarder. En plus natacha polony est jeune et son collegue aussi ,seul Rouquier est un vieux con mais terriblement dans le coup quand même.

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